Peindre le désir de rivage
De mon atelier, je vois deux fois par jour la baie de Saint-Brieuc se remplir et se vider sur plusieurs kilomètres en dialoguant avec les couleurs et le dessin du ciel breton, de surprenantes complicités colorées. Un rapport à la profondeur, mouvant, instable, où la distance entre deux modulations colorées posées sur le plan frontal du tableau témoigne surtout de l'amplitude du vide qui favorise la méditation. Est ce l'origine de mon désir de rivage ?